Bilan de la Journée mondiale des zones humides 2024
Cet évènement a été coordonné à l’échelle nationale par l’association Ramsar France, le réseau FRENE, les Pôles-relais zones humides, la Fondation pour la Nature et l’Homme, la Ligue pour la protection des oiseaux, l’Office français de la biodiversité et le Ministère de la transition écologique.
Bilan de l’édition 2024 de la JMZH :
La journée de lancement national a été organisée le 1er février à Lattes (Hérault) sous format d’ateliers participatifs préparés et animés par l’équipe du FRENE, réseau français d’éducation à la nature, avec plus de 100 personnes autour du thème “Les zones humides, territoires de demain ?”. Au vu de ce format inédit pour la JMZH, un document (illustré par Sylvain Pongi) a été préparé pour rendre compte des échanges pendant la journée.
Les objectifs fixés à ces ateliers étaient :
- Favoriser les échanges entre les participants.
- Se mettre en réflexion sur le rôle des zones humides pour le bien-être de la population et l’adaptation aux changements climatiques.
- Proposer des pistes d’actions clefs à partir de 8 leviers pré-identifiés :
- la place des zones humides en ville,
- la sensibilisation des publics à l’importance des zones humides,
- les activités de loisir associées aux zones humides,
- les zones humides, espaces économiques et vivriers,
- zones humides et changement climatique,
- les zones humides, source d’inspiration,
- les zones humides, sources et ressources d’eau,
- protéger les zones humides et nous protéger.
En France, 979 animations ont été recensées, proposées par 393 structures, et ce sont plus de 35 000 personnes qui ont participé à la JMZH dans 101 départements métropolitains et territoires outre-mers. En Pays de la Loire, ce sont 75 animations qui ont été organisées par les acteurs locaux.
Le monde associatif (LPO, CEN, CPIE, FNE, etc.) est le principal organisateur d’événements (51 % des animations) mais la mobilisation des collectivités locales poursuit sa progression (39 % des animations).
L’enquête de fréquentation menée après les animations fait ressortir une baisse globale du nombre de participants, due en partie à un plus grand nombre d’animations en groupe réduits (moins de 10 personnes), mais aussi à un taux de réponse plus faible à l’enquête que les années précédentes.
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